Le Fidélis est né de l’envie de rendre hommage au Larzac Médiéval, à ses vieux villages, ses troglodytes, ses commanderies, ses légendes templières ; il symbolise la rudesse de cette terre, la rusticité de sa végétation et de son climat, mais aussi la noblesse de ces Femmes et de ces Hommes qui l’ont à tour de rôle, travaillée, façonnée, gardée, toujours protégée, et qui au final ont donné à cet écrin ... une âme à part; Fabriqué à Millau, au coeur de l'Aveyron, dans les ateliers de coutellerie L'âme du Causse ; sa lame est dite en feuille de sauge
longueur ouvert 19,5 cm - longueur fermé 11,2 cm - poids 57 g - tranchant 8 cm - lame en XC75 brut de forge de 2,3 mm d'épaisseur - manche en bois de rose - ouverture manuelle - blocage de lame par cran d'arrêt sur ressort à palme
devise templière en français : Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à ton Nom, donne la gloire.
devise templière en français : Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à ton Nom, donne la gloire.
historique de Joël Canitrot : An de grâce 1190 ... Quelque part dans une Commanderie sur le Causse du Larzac à
quelques lieues de Millau. Après
avoir prononce ses vœux et promesses, un jeune Chevalier vient d’être reçu
dans l’Ordre des Templiers. Dans
son matériel militaire, outre les trois chevaux fournis par l’Ordre, le Chevalier
se devait de posséder un équipement complet de protection (écu, heaume, cotte de
mailles) ainsi que des armes. Parmi celles si on retrouvait une épée à double
tranchant, une lance et une masse d’arme. Comme
tous les Frères il possédait également 3 couteaux, un couteau de combat, un
couteau dit de pain taille (qui servait à table) ainsi qu’un couteau pliant
(Kenivet).
Avec le « Fidélis » j’ai essayé de retrouver « l’âme »
de ce couteau pliant à travers son apparente simplicité, sa rusticité, son
élégance et sa fiabilité. C’est pour moi le couteau idéal pour remplir toutes les
tâches. Il
faut savoir que le couteau au moyen âge, qu’il soit pliant ou droit n’était pas
qu’un outil, sa rareté en faisait un objet précieux, presque un bijou. Il était
entretenu avec grand soin. Il pouvait déterminer à lui seul le statut social de
son propriétaire. Certains religieux changeaient même la couleur des manches
des couteaux pour les adapter aux périodes liturgiques (noir pendant le Carême,
blanc à Pâques par exemple), d’autres faisaient même graver les paroles du
bénédicité sur la lame. Il était d’usage de le porter toujours sur soi, bien
protégé dans un étui en cuir. Contrairement
aux couteaux droits qui étaient souvent dévolus à une seule tâche (pour couper
le pain, pour trancher ou désosser), le couteau pliant, lui, devait savoir tout
faire. Alors,
à travers le « Fidélis », je n’ai évidemment pas essayé de recréer « le couteau
des Templiers », cela est impossible, il y a eu autant de couteaux qu’il y a eu
de Templiers; j’ai juste voulu créer le couteau de ce Templier, celui de mon
imagination, celui qui prononçant ses vœux un jour de l’an de grâce 1191 promis
d’escorter les Pèlerins en Terre Sainte en me disant que c’est ce couteau là,
que j’aurai aimé qu’il m’offrit en héritage.
Tres joli avec sa lame forgee et sa devise ! Tres bon choix !
RépondreSupprimermerci Fr@nk, ce couteau chargé d'histoire mérite sa lame forgée
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