Couper au couteau

Bonjour et bienvenue sur le blog "Couper au couteau". Mon objectif est de présenter ma collection de couteaux à des passionnés et de décrire les caractéristiques de mes couteaux en présentant quelques photos et vidéos. Mes couteaux sont en majorité des fermants de prix et de qualité variables, ils ne reflètent que mes propres choix et se font d'une part au coup de coeur et d'autre part par la technique, soit une ouverture spécifique, un blocage de lame hors du commun, une forme particulière

jeudi 14 mai 2015

KIRIDASHI

Petit couteau fixe japonais bien coupant, servant à l'origine comme outil de luthier ou de taille crayon chez les écoliers, remplacé par la suite dans les plumiers par le couteau higonokami.

longueur ouvert 12,2 cm - longueur fermé avec fourreau 12,8 - poids 21 g - tranchant 4,4 cm - lame de 1 mm d'épaisseur - manche et fourreau en laiton plié - épaisseur 2 mm

2 commentaires:

Stan9 décembre 2016 à 17:18
Bonjour
J ai un rectificatif a apporter en Asie on m a presenter ce couteau comme un couteau servant a greffer les plantes ou fleurs
Bonne Journee
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Législation belge sur les couteaux (résumé)

ALBERT II, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Les Chambres ont adopté et Nous sanctionnons ce qui suit :

CHAPITRE I^er - Dispositions générales
Article 1^er. La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution.
La présente loi transpose partiellement la directive 91/477/CEE du Conseil du 18 juin 1991 relative au contrôle de l'acquisition et de la détention d'armes.

Art. 2. Pour l'application de la présente loi et de ses arrêtés d'exécution, l'on entend par :
7° « couteau à cran d'arrêt et à lame jaillissante » : « le couteau dont la lame, actionnée par un mécanisme ou par la gravité, sort du manche et se bloque automatiquement »;
8° « couteau papillon » : « couteau dont le manche est divisé en deux parties dans le sens de la longueur et dont la lame s'extrait en écartant latéralement chacune des deux parties du manche dans une direction opposée »;
13° « arme blanche » : « toute arme munie d'une ou plusieurs lames et comportant un ou plusieurs tranchants »;
14° « couteau à lancer » : « couteau dont l'équilibrage particulier permet le lancement avec précision »;

CHAPITRE II. - Classification des armes
Art. 3. § 1^er. Sont réputées armes prohibées :
5° les couteaux à cran d'arrêt et à lame jaillissante, couteaux papillon, coups-de-poing américains et armes blanches qui ont l'apparence d'un autre objet;
6° les cannes à épée et cannes-fusils qui ne sont pas des armes décoratives historiques;
12° les couteaux à lancer;

§ 2. Sont réputées armes en vente libre :
1° les armes blanches, les armes non à feu et les armes factices non soumises à une réglementation spéciale;

Lexique

affûter : redonner du fil, rendre tranchantes les arêtes d'un outil de coupe

aiguiser : rendre tranchant, pointu un couteau

automatique : système d'ouverture d'un couteau pliant se réalisant sans toucher la lame par pression sur un bouton, une languette, ...

clip : petite pièce parfois amovible permettant la fixation du couteau au sommet de la poche du pantalon

côtes : plaquettes en bois, en os, en nacre, en ivoire, en métal, en synthétique recouvrant les deux côtés du manche du couteau

cran d'arrêt : système permettant le blocage de la lame en position ouverte, évitant la fermeture accidentelle de celle-ci (linerlock, framelock, lockback, virole, bouton de sécurité, ...

émouture : biseau formant le tranchant d'une lame, elle peut être plate, creuse, en ciseau ou convexe

flip : système d'assistance d'ouverture à une main par pression de l'index sur la petite excroissance sise sur le dos de la lame

framelock : système de cran d'arrêt du couteau où l'une des platines du couteau est partiellement découpée, le morceau obtenu est volontairement décalé afin de bloquer la lame en position ouverte ; la fermeture du couteau se fait en décalant en sens inverse le morceau de platine tout en fermant la lame

guillochage : décorations sur le dos de la lame faites à la main (lime) et souvent propre à chaque coutelier ; le dos, les platines et les plaquettes peuvent être guillochées

hole (trou) : petit trou arrondi taillé dans le haut de la lame destiné à assister l'ouverture du couteau avec le pouce de la seule main qui tient le couteau

linerlock : système de cran d'arrêt du couteau où l'une des plaquettes du couteau est partiellement découpée, le morceau obtenu est volontairement décalé afin de bloquer la lame en position ouverte ; la fermeture du couteau se fait en décalant en sens inverse le morceau de plaquette tout en fermant la lame

lockback : système de blocage par crochet de la lame, sis sur le dos du manche ; on active en pompant pour désolidariser le crochet de la lame ce qui entraine le déblocage et la fermeture du couteau

mitre : partie métallique facultative sise aux extrémités du manche

mouche : petite excroissance métallique renforçant la tête du ressort

onglet : petit creux en arc de cercle réalisé sur une des faces de la lame recevant l'ongle lors de l'ouverture du couteau

papillon : type de couteau à double manche entre lesquels se trouve la lame, les manches pivotent chacun de 180° pour ouvrir le couteau ou un manche est fixe et l'autre parcourt 360° pour ouvrir le couteau ; la fermeté du maintien des deux demi-manches empêche la fermeture accidentelle du couteau

piémontais : type de couteau qui possède une lentille issue du prolongement de l'arrière de la lame et qui vient se déposer sur ou dans le manche du couteau après ouverture complète ; cela permet de verrouiller la lame en position d'ouverture par le maintien ferme du manche, sans risque de la voir se refermer

plaquette : petite pièce, pouvant être de matières diverses, qui constitue l'habillage du manche couteau

platine : pièce de métal, sise de chaque côté de la fente destinée à la lame du couteau, sur laquelle est fixée la plaquette et assurant la solidité du manche

ressort : pièce métallique importante enserrée entre les platines servant à l'ouverture et à la fermeture de la lame

rosette : petite rondelle métallique utilisée pour le maintien des côtes sur les platines et pour l'ornementation

talon : partie plate et non tranchante de la lame, sise entre le manche et le début du tranchant

tête : extrémité du couteau qui reçoit l'articulation de la lame ; la partie opposée se nomme le cul ou le pied

thumbstud (bouton de pouce) : petite excroissance sise sur la lame destinée à assister l'ouverture du couteau avec le pouce de la seule main qui tient le couteau

virole : petite pièce circulaire métallique qui renforce le haut du manche du couteau, elle peut être tournante et ainsi servir de blocage de la lame

Un brin d'histoire

Le couteau est considéré comme le plus vieil objet conçu par l’homme, il date d’environ 25000 ans, mais on pourrait remonter jusqu'à la préhistoire pour les premiers outils.

Plus récemment, les romains seraient les concepteurs du couteau pliant et les premiers à utiliser l’acier. Il faut attendre le début du XX^èmesiècle pour découvrir l’acier inoxydable.

Les matériaux ont évolué au fil du temps, il y a des couteaux en pierre, en os, en bois, en corne et en silex pour les plus anciens ; on en trouve en métal, en titane, en céramique, …

A l’heure actuelle la forge du couteau se raréfie pour faire place à la découpe au laser et à la trempe.

Les artisans comme les industriels peuvent créer une multitude de couteaux se différenciant par leur fonction (cuisine, chasse, …), leur forme, leur taille, leur qualité d’acier, leur système d’assistance à l’ouverture, le blocage de lame, …

Le couteau nous accompagne dans notre vie de tous les jours, il permet d’effectuer des tâches différentes et est utilisé, en fonction de sa spécificité, dans de nombreuses professions.

C’est un outil indispensable.